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Amiel City (le blog sur le journal intime d'Amiel par Philippe Amen)

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7 décembre 2011

Rémi Mogenet sur Amiel

Je signale ici un court point de vue de Rémi Mogenet, sur son blog (07-12-2011), intitulé "Amiel et la France".

Lire ici : 

http://remimogenet.blog.tdg.ch/archive/2011/12/07/amiel-et-la-france.html

 

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31 octobre 2011

Yves Tenret sur Amiel

Je vous invite à déguster 3 articles anciens de Yves TENRET que reproduit la rubrique "Constellations" du site Dérives.Tv. Leur propos historique et analytique développe les points suivants :

  • Amiel bachelier, 1840 - 1842


  • Amiel à Berlin, 1845 - 1846


  • Amiel extraverti, 1846

 

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Ces textes de 1988, regroupés sous le titre "Pour en finir avec la rumeur", ont une conclusion attachante. Je me permets de la reproduire ici :

De tous mes projets, l’un des plus passionnants : écrire un commentaire (et le publier) du Journal d’Amiel qui soit de la même longueur, (ou plus long encore) que celui-ci. Sachant qu’il s’agit du plus long Journal intime connu (et publié), on saisit d’emblée le côté borgésien et ludique de mon idée. N’ayant malheureusement pas retrouvé tous les n° de Voir auxquels j’ai collaboré, 4 ou 5 de mes chroniques ne sont pas reproduites ici. Si quelqu’un les possède qu’il me le fasse savoir. Par ailleurs, contrairement à Opalka, qui vient malheureusement de mourir, ayant cessé de collaborer avec Voir, j’ai aussi cessé de gloser sur la prose de l’ami Amiel… Y.T.

 

 

14 août 2011

Un article intéressant sur les rapports entre Barthes et le journal intime

Je donne ici une référence essentielle pour comprendre le rapport qu'entretenait Roland Barthes et l'écriture intime. Valérie STIENON l'analyse avec pertinence dans un article d'Etudes Françaises (2009) reproduit par le site "ERUDIT" (plateforme interuniversitaire composée de l'Université de Montréal, de l'Université Laval et de l'Université du Québec à Montréal).

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à lire ici : Erudit - Etudes Françaises - Stiénon


30 juin 2011

Le journal intime, expérience de la folie du temps ?

Je suis intervenu au sein du Colloque de l'Université de Caen au programme riche, varié, et au titre qui laissait place à toutes sortes d'études sur des facéties imaginaires et artistiques : "TIME'S EXCESSES" (les folies du temps, 27 et 28 mai 2011). 

Programme consultable ici : communications

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Mon propos avait pour objet

" Une folle liberté que je dois maîtriser pour me dire :

endochronies du journal intime "

 

En voici l'ABSTRACT :


 

Le journal intime, forme littéraire hybride et sans contrainte, dont l'âge d'or historique se situe entre 1820 (Stendhal - Amiel) et 1940 (Gide), est le symbole d'une textualité écartelée entre les valeurs d'une exigence de vérité, issue de l'autobiographie rousseauiste, et l'abandon à soi-même qui permet les extravagances les plus folles. L'objet de notre étude portera sur les deux défis que comporte cette écriture : dire le présent le plus immédiat avec ce goût de l'authenticité qui l'estampille, libérer une mise en scène de la réaction, mais aussi, et peut-être surtout, échapper au vertige de cette écriture sans projet afin de traduire en soi une hypothétique et universelle maîtrise.

 

 

 

Après un examen rapide des temporalités qui permettent de faire la différence entre les 5 types de récits de vie (mémoires, autobiographie, roman autobiographique, autofiction et journal intime), je développerai l'idée que, dans le cas du journal, l'unité de la journée devrait constituer le temps du bilan où s'exerce la liberté du dire, dans la mesure où les diaristes tiennent à une auto-destination garante du secret de leurs extravagances. Or, paradoxe surprenant, on découvre à la lecture de ces textes libres, c'est-à-dire non normés par l'usage d'un genre, une volonté de contrer les folies de l'introspection. Le journal intime, qu'il soit « littéraire » ou non, met au cœur de sa pratique le carcan du temps pour se constituer en texte.

 

 

 

Mon propos sera de relever ces conduites normatives pour mettre en lumière le besoin de maîtriser le temps. Parmi elles, on pourra étudier les notions d'entassement et de succession que la datation et la numérotation des cahiers engendrent, l'obsession de l'horaire, l'évaluation chiffrée des comportements du jour, les prédictions et les efforts pour s'amender, les rituels d'écriture, l'angoisse existentielle du trou (Nulla dies sine linea), les citations comme généralisation morale dé-temporalisante, la relecture comme fracture de l'instant et construction d'une permanence, enfin la stylistique du calcul, garante de la stabilité du moi.

 

 

 

Ce qui se joue, dans ces textes personnels voire secrets, c'est un langage profondément lié à ces dispositifs de traduction d'un temps intérieur sans cesse convoqué, qu'on osera ici nommer des « endochronies ». Les exemples pris au cours de mon exposé seront puisés dans les journaux intimes d'Amiel, Maine de Biran, Stendhal, Constant, mais aussi d'écrivains et personnalités du XXe siècle, qui, alors que la publication change la donne, ont gardé instinctivement trace de ces pratiques.

 


Bien évidemment, Amiel fut au coeur de mon exposé. Parution dans la Revue LISA, Université de Caen, sans doute dans le courant 2012.

 

20 juillet 2010

Mise à jour de la bibliographie

J'ai ajouté quelques références à la bibliographie sur le Journal d'Amiel. Elle compte à ce jour 205 titres.

Elle est consultable ici :

BIBLIOGRAPHIE (mise à jour 20/07/2010)

 

 

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11 juillet 2010

L'analyse de Raphaël Juldé

Raphaël Juldé, qui tient un blog au fronton duquel on peut lire la célèbre phrase de Bartleby I would prefer not to, analyse avec une justesse remarquable l'implication du diariste dans son entreprise bouffeuse de papier et bouffeuse de vie. Dans son article intitulé "Des journaux de moins en moins intimes", il passe en revue de façon quasi chronologique l'effacement du secret, constitutif de cette écriture, la part de vérité retravaillée par la publication, l'espace du dire (potin or not potin?), le thème de la mort donc de la trace posthume, pour terminer sur les journaux en ligne. Il cite bien évidemment Amiel et sa remarquable analyse d'une "virilité qui s'évapore en sueur d'encre".

autoportrait

Raphaël Juldé

Ce texte est publié dans Le Magazine des Livres (mai - juin 2010) et accessible ici :

I would prefer not to : des journaux de moins en moins intimes

 

16 mai 2010

Intérieurs d'Albert Thibaudet enfin réédité

Gallimard fait oeuvre salutaire en rééditant Intérieurs, la fameuse étude d'Albert Thibaudet (1874 - 1936) sous-titrée, dans sa parution originale  (Plon, 1925) Baudelaire - Fromentin - Amiel. Le chapitre sur le diariste genevois est concis et subtil. Il trace l'originalité d'une écriture désintéressée par la parution et qui produit du doute, de l'inachèvement.

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En 1929, Thibaudet écrira une analyse plus forte et plus aboutie : Amiel ou la part du rêve (Hachette). Ce livre circule encore sans doute chez quelques bouquinistes.

Lire entre autres :

l'avis de Fabula par Laure Depretto

FJ Kurris, Thibaudet et la critique littéraire, Neophilologus, avril 2005

19 octobre 2009

Le Diariste des diaristes : Gérard Delaloye

Anik Schuin sur le Portail de la Radio Suisse Romande (RSR - Espace 2) signe un article sur l'entreprise de Gérard Delaloye. Je vous le livre ici pour recommander la parution de son ouvrage aux Éditions de l'Aire.

Gérard Delaloye se nourrit des journaux intimes

De Gide à Catherine Pozzi il nous fait partager ses lectures

 

Gérard Delaloye lit. Beaucoup. Et s’est rendu compte un jour, qu’il avait un intérêt très particulier pour les journaux et qu’il en avait déjà lu « des tonnes », ne reculant pas devant les éditions en plusieurs volumes.

En lisant, l’historien prend des notes de lectures et, dans son propre journal qu’il nomme « le journal des journaux », il ajoute un commentaire, une précision, une réflexion…Le tout, sortes de petites chroniques datées, paraît aux éditions de l’Aire sous le joli titre Le Voyageur (presque) immobile.

Le journal intime, pour Gérard Delaloye, est un matériau précieux qui permet de comprendre ce qui se joue en des moments particuliers de l’histoire. Comprendre nos comportements collectifs face à la guerre, à l’antisémitisme ou aux machines répressives. « Il faut lire même ceux que l’on n'aime pas »,  souligne l’historien qui a lu avec passion le Journal inutile d’un Paul Morand qu’il déteste.

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Ce Journal des journaux est l’occasion aussi pour l’auteur de nous faire part de ses grandes joies littéraires, de ses découvertes et de ses tristesses. Lors de la mort d’Adrien Pasquali par exemple, Pasquali dont l’écriture le projette dans la pierre de leur Valais natal.


13 septembre 2009

Amusants journaux intimes fictifs et radiophoniques

L'émission oulipienne bien connue de France Culture, Des Papous dans la tête, animée par Françoise Trossard (diffusée le dimanche de 12h45 à 14h), propose depuis peu une rubrique de création textuelle originale puisque les écrivains autour du micro doivent livrer (et donc créer) une semaine entière d'un journal intime fictif. L'enjeu littéraire, comme c'est la règle, est de se moquer des travers et des tics des formes littéraires qu'ils imitent. Le délire est souvent présent. Mieux, on perçoit dans cet exercice que le journal intime est souvent perçu par les écrivains de l'émission comme un genre qui génère l'ennui, qui s'occupe des petits faits de l'existence et qui contextualise à outrance. Aujourd'hui, Dominique Muller notait dans son texte un aphorisme amusant, qui définit assez bien la constance du diariste, enfermé dans son besoin de noter le moindre événement le concernant : "Je ne vais pas commencer à sauter des jours car c'est mon journal intime que je veux écrire, pas un gruyère". La question des "trous", des silences, des parenthèses, est une des questions les plus charnellement récurrentes de cette forme de littérature. Car on voit qu'elle colle à une temporalité qui ne s'arrête pas, alors que la temporalité romanesque ou théâtrale, par exemples, peut totalement être déconnectée du présent de l'écriture.

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On peut écouter et podcaster l'émission sur le site de France Culture.

Il existe un dictionnaire Des Papous dans la tête chez Gallimard (photo)

1 août 2009

Le Journal d'Anne Frank au registre "Mémoire du monde" de l'Unesco

Le Journal d'Anne Frank fait partie des 35 biens du patrimoine documentaire mondial "d'intérêt universel" inscrits cette année par l'Unesco au registre "Mémoire du Monde". Cette liste compte désormais 193 ouvrages, et évidemment, assurément et certainement peu de journaux intimes! 

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